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© Julien Chabot.
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29.8.12 : Le Bon air
 

Je me sers une bière dans un gobelet Rock en Seine, ramené de mon périple de vendredi et samedi soir. Verre que Louise a insisté pour que je garde, plutôt que de lui donner à elle.
 
Merci Émilie pour ces places de concert.
 
Et donc, en me servant ce verre, des images me reviennent. Assez fortes. Les concerts, certes, Placebo, les Black Keys et quelques morceaux de Ed Sheeran, Mark Lanegan. Mais aussi tout ce monde, dans les allées, contre-allées, pelouses, devant de scène… Je ne sais combien, plusieurs dizaines de milliers.
Et dans cette nuit plutôt clémente, où l'éclairage est relativement réduit, je vois des hordes de silhouettes marcher, danser, faire de la poussière… Rarement on voit autant de monde.
Face aux projecteurs, des ombres viennent du fond du parc pour se mêler aux lumières. D'autres s'en vont. Comme les personnages de carton posés sur des rails dans les fêtes foraines et qu'il s'agit de dégommer avec un fusil à ventouse.
Il y a ceux qui au creux des arbres sombres discutent, le dos à la star du moment. Il y a ceux qui l'admirent et l'acclament. Il y a ceux qui regardent à droite à gauche…
 
L'ambiance est plutôt bonne.
La simultanéité des scènes fait que la musique est continuelle. Quand un groupe phare joue, il y en a toujours qui restent voir le petit émergent. Tout ne revient pas aux gros.
 
Les employés se multiplient, Ceux qui renseignent, ceux qui tiennent la déconsigne à 1 euro, ceux qui bipent le ticket, ceux qui ceux qui ceux…
Momo la barraque à frites se transforme en barraque à fric, combien de milliers d'euros de recette ces soirs-là ?
Tout ça en plein air, sous les feuillages, avec les coccinelles qui tombent dans le cou.
 
Au début de “The Bitter End” de Placebo, un très beau visage, la vingtaine, se tourne vers moi et me sourit. Elle dit quelque chose, je m'approche, elle me prend la main et me dit en anglais qu'elle adore cette chanson, qu'elle a perdu ses amis et qu'elle veut danser. Puis elle s'éclipse comme une luciole.
 
Et Louise qui n'en revient pas à quel point les Black Keys accélèrent le rythme.
 
La nuit, les projecteurs, les corps et les visages.
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